Après avoir terminé dans la première moitié du tableau, les Hérissons démarraient la nouvelle saison avec des ambitions revues à la hausse. Les supporters se demandaient si ces belles intentions allaient être suivies d'effets sur le terrain et ils ont été très vite rassurés car le déplacement sur le terrain du FC Ferney allait tourner à la démonstration. Au bout de cinq minutes, nos amis avaient déjà inscrits deux buts par Bruno Carouge et Laurent Canard tandis que la défense ne laissait rien passer. Après le repos, un but de Martin Hérisson à l'heure de jeu et une montée victorieuse signée André Salomé terminaient le travail et c'est sur un large
succès 4 - 0 que les visiteurs quittaient le terrain. Autant dire que le match suivant à domicile promettait d'être intéressant et le Jardin des Hérissons était bien rempli au moment du coup d'envoi. Ce sont pourtant les attaquants du Kalifat Football Club qui trouvaient l'ouverture après un quart d'heure de jeu mais Ricardo Ayala ne tardait pas à égaliser avant d'être félicité par tous ses coéquipiers (notre photo) après son but. Par la suite, le jeu s'équilibrait entre les deux formations et il fallait un coup de pouce de l'arbitre pour que les vaillants Hérissons ne prennent enfin les choses en main : à deux reprises, l'homme en noir sifflait un penalty en leur faveur et à chaque fois, c'est le capitaine Bruno Carouge qui transformait la sentence. Un peu véxés, les visiteurs réagissaient et parvenaient à réduire l'écart dans les dernières minutes mais trop tard pour renverser la vapeur. C'est donc un court mais précieux succès 3 - 2 qui sanctionnait les efforts des Hérissons et leur permettait par la même occasion de prendre la tête du classement. Reste à savoir maintenant combien de temps ils vont la conserver....
Une fois le maintien obtenu, les Hérissons pouvaient disputer les deux dernières rencontres de la saison l'esprit tranquille, mais le coach Didier Breton n'entendait pas pour autant laisser passer l'occasion d'observer ses joueurs à l'oeuvre. C'est donc avec une motivation intacte que nos amis rendaient visite au FC Ferney et la rencontre se jouait dans un esprit sportif intact. Les joueurs locaux montraient qu'ils avaient toute leur place dans cette division et il fallait la barre transversale pour sauver Nikola Chaparoski sur une de leurs offensives. En revanche, ce dernier ne pouvait rien sur le seul but du match inscrit un peu avant la pause et les efforts de ses coéquipiers restaient vains. Ce court revers 0 - 1 n'entamait pas la bonne humeur des Hérissons et c'est avec une forte envie de produire du beau jeu qu'ils se présentaient devant leurs supporters pour le dernier match de la saison. La neige tombée pendant la nuit recouvrait la pelouse (notre photo) mais l'arbitre décidait qu'on pouvait jouer malgré tout, jugeant qu'un
bon footballeur n'est pas frileux au point de reculer devant quelques centimètres de poudreuse. L'adversaire n'était autre que Paris 1981 un club en lutte pour le maintien et on pouvait sentir la pression sur leurs épaules, ce qui allait leur coûter cher en fin de première période : en l'espace de deux minutes, nos amis inscrivaient trois buts coup sur coup en profitant de la fébrilité de la défense adverse. Les deux compères du milieu Bertrand Rollin et Philippe Fouquet ayant montré la voie, le rusé Monther Jawachi se faisait un plaisir de les imiter pour aggraver le score. Le public du Jardin des Hérissons était ravi et les applaudissements fusaient de partout pour saluer cette belle réussite offensive. Après le repos, le rythme se ralentissait un peu et on sentait que la fin de saison était la bienvenue. Le score en restait donc à 3 - 0 et les vaillants Hérissons pouvaient saluer leurs supporters et leur donner rendez vous pour la saison prochaine. Chacun espère que le suspense durera moins longtemps et les plus optimistes prédisent même une place dans le trio de tête mais on n'en est pas encore là....
Toujours en course pour le maintien, les Hérissons avaient coché sur leur calendrier le match contre des Envahisseurs jamais faciles à rencontrer. Dans la soucoupe volante adverse, nos amis ont bien tenté de la jouer à la surprenante en ouvrant le score par Monther Jawachi dès l'entame du match mais ce stratagème n'a pas fonctionné. Les joueurs locaux ont rapidement égalisé avant de prendre l'avantage à la demie heure de jeu. Après le repos, leur supériorité s'est affirmée de façon très nette et les Hérissons ont fait tout ce qu'ils ont pu pour retarder l'échéance mais sans parvenir à empêcher leurs adversaires d'inscrire deux nouveaux buts. La défaite sur le score de 1 - 4 ne souffrait aucune discussion et nos amis se sont immédiatement
remis au travail pour préparer le match suivant contre un PSG déjà relégué. On attendait une démonstration offensive et on n'a pas été déçus : une nouvelle fois, c'est Monther Jawachi qui ouvrait le score en tout début de match avant d'être imité par son compère Babak Assar à la demie heure de jeu. Nos deux amis allaient d'ailleurs continuer leur démonstration puisque le jeune buteur iranien signait un joli doublé mais c'est surtout Monther Jawachi qui se mettait en évidence en réussissant un triplé (notre photo) alors que les visiteurs sauvaient l'honneur de façon méritée après le repos. La nette victoire 5 - 1 faisait bien entendu le bonheur du public présent au Jardin des Hérissons d'autant plus que les résultats des autres matches de la journée permettaient aux Hérissons d'obtenir leur maintien de façon définitive. Après une saison difficile, le soulagement pouvait se lire sur le visage de Didier Breton et de tout le staff du club et on peut parier que le coach va mettre ce répit à profit pour préparer sans plus tarder la saison suivante....
En cette période de fêtes, les Hérissons avaient décidé de montrer qu'ils ont pris de bonnes résolutions et le match contre Napoli 86 allait leur permettre d'en faire la preuve. Rapidement menés au score dans un stade tout acquis à la cause de leurs adversaires, ils allaient égaliser par Martin Hérisson et le second but adverse inscrit juste après ne les troublait pas plus que ça. Après le repos, les joueurs locaux vendangeaient plusieurs occasions et ce qui devait arriver arriva à un quart d'heure de la fin quand Babak Assar se faufila dans la défense pour égaliser de près. C'est donc avec un score de 2 - 2 que les Hérissons prenaient le chemin du retour et le réveillon du nouvel an était forcément joyeux. Une semaine plus tard, après avoir bien digéré
le champagne, il fallait recevoir l'équipe de Cepe dans un Jardin des Hérissons bien garni malgré le froid hivernal. Sans doute mal remis des excès commis lors du réveillon, l'entraineur adverse alignait une équipe incomplête sur le terrain et nos amis, après avoir proposé d'attendre que les joueurs manquants fassent leur apparition, finissaient par donner le coup d'envoi sur ordre de l'arbitre. Autant dire que le match fut à sens unique et seul le gardien Nikola Chaparoski s'ennuyait ferme dans sa cage (notre photo) mais en revanche, le vaillant préposé au tableau d'affichage n'avait pas le temps de chômer car les Hérissons inscrivaient sept buts par sept buteurs différents. On aurait dit que chacun voulait absolument inscrire son but et on finit par comprendre pourquoi en écoutant les conversations dans les vestiaires après le match : devant la tournure prise par les évènements, nos amis avaient décidé que ceux qui ne marquaient pas un but devaient inviter le reste de l'équipe à la buvette de nos amis de Bigours 65 pour payer l'apéro. Voilà une manière bien sympathique de commencer l'année !