Pas mécontents d'avoir inscrits leurs premiers points de la saison et malgré les mises en garde du coach Fawzi Dimassi, les Hérissons envisageaient la suite avec un certain optimisme. Le déplacement en terre nordiste allait rapidement calmer cet enthousiasme car le redoutable Olympique Roubaix n'est pas du genre à laisser filer un match, surtout devant son public. En privant nos amis de ballons pendant quasiment tout le match, les joueurs locaux allaient réussir un coup parfait : un but en première période, un autre après le repos, et l'affaire était pliée. On notera juste une belle occasion de Daniel Quénard en faveur des Hérissons à l'heure de jeu, mais c'était à peu près tout, et il fallait un grand match de Fabrice Cherrier pour éviter que le score ne soit plus lourd. Cette défaite 0 - 2 faisait un peu retomber l'ambiance et les supporters n'étaient pas très rassurés (notre photo) en se rendant au Jardin des Hérissons pour un derby régional qui sentait la poudre. Sous un ciel nuageux, c'est l'inévitable Franck Hérisson qui ouvrait le score après un contre mené à la vitesse de l'éclair, mais les Breizh Punisher's ne s'en laissaient pas conter et ils égalisaient avant la pause. Un joli tir de Thomas Bally terminait sa course sur le poteau alors que le gardien était battu, puis ce sont les visiteurs qui prenaient
l'avantage au retour des vestiaires. Les occasions se succédaient alors de part et d'autre et les supporters locaux retenaient leur souffle, jusqu'à l'heure de jeu où ils pouvaient laisser éclater leur joie quand Jérémie Paillart égalisa après une percée solitaire dans la défense adverse. Le ballon continuait de voguer d'un but à l'autre et chacun se demandait de quel coté la balance allait pencher.... ce fut hélas du coté des visiteurs : en inscrivant un but à la dernière minute, ils portaient un coup fatal aux Hérissons qui devaient s'incliner devant un public effondré. Cette courte mais cruelle défaite 2 - 3 expédiait nos amis à la dernière place du classement et il va falloir travailler dûr pour se débarrasser de cette lanterne rouge. On sait que les intrépides Hérissons en sont capables, mais il ne faudrait pas perdre trop de temps....
Après deux défaites en début de saison, les Hérissons savaient qu'ils n'avaient pas droit à l'erreur au moment de recevoir le FC Jedi et le Jardin des Hérissons avait fait le plein malgré la pluie battante qui avait obscurci le ciel toute la journée. Les visiteurs avaient opté pour un pressing défensif qui s'avère souvent efficace, mais cette fois ça n'allait pas fonctionner comme ils l'espéraient : une attaque bien menée sur l'aile gauche permettait à Daniel Quénard d'ouvrir le score et la rapide égalisation des visiteurs était suivie d'un second but signé Franck Hérisson après un exploit personnel. En seconde période, Florian Parisseaux attendait l'heure de jeu pour monter à l'attaque et il se jouait de la défense des visiteurs pour marquer à son tour. La fin de match allait être compliquée pour les Hérissons car Daniel Quénard se faisait bêtement expulser à un quart d'heure de la fin, puis c'est Thomas Bally qui devait quitter la pelouse à cause d'une blessure au mollet. Les visiteurs en profitaient pour réduire l'écart, mais le remplaçant Sébastien Petiot se chargeait de conclure victorieusement une belle combinaison
sur coup franc et sa joie faisait plaisir à voir. Finalement victorieux 4 - 2 au terme d'un match difficile, les Hérissons espéraient persister dans cette voie en rendant visite à Saint Ideuc le samedi suivant. Comme on pouvait s'y attendre, ce derby breton avait attiré la grande foule et les supporters des deux équipes ne ménageaient pas leurs efforts pour encourager leurs favoris. Sur le terrain, le match était agréable à suivre et les occasions se succédaient de part et d'autre, mais les deux gardiens ne laissaient rien passer. C'était également le cas après le repos et on se dirigeait vers un match nul sans but quand les joueurs locaux, à dix minutes de la fin, finissaient par trouver la faille et ouvraient le score dans une ambiance euphorique. On faisait grise mine chez les Hérissons mais un match n'est pas terminé tant que l'arbitre n'a pas fait retentir le coup de sifflet final : à la dernière minute, Nathanaël Roblot transperçait la défense centrale d'un tir puissant (notre photo) et il offrait anisi le point du match nul à son équipe. Disputée dans un bon esprit, le match se terminait donc sur le score de 1 - 1 et nos amis prenaient le chemin du retour avec la satisfaction du travail accompli. La saison est encore longue, mais avec ces points pris, ça va déjà mieux !
Après un match de barrages en forme de derby breton remporté 7 - 4 devant une foule en délire, les Hérissons avaient hâte de faire connaissance avec leurs nouveaux adversaires. C'est avec le respect dû aux visiteurs que nos amis accueillaient le Tours Club Athletic et le Jardin des Hérissons avait fait le plein pour l'occasion. Plein d'espoir au moment du coup d'envoi, le public allait vite déchanter car rien n'allait se passer comme prévu : on aurait dit qu'une force invisible empêchait les Hérissons de jouer. Que ce soit au milieu du terrain ou en attaque, quel que soit l'option choisie par les animateurs du jeu, aucun ballon ne passait et personne ne comprenait pourquoi. En défense, c'était à peine mieux et le vaillant Florian Parisseaux avait beau multiplier les efforts pour repousser les assauts adverses (notre photo) rien n'y faisait. À force de voir le ballon revenir sans cesse devant leur but, nos amis finissaient par encaisser but après but et ils devaient s'incliner 0 - 5 en ayant l'étrange impression de n'avoir pas vraiment
joué ce match. Autant dire que le déplacement sur le terrain de Karesov Team s'annonçait compliqué, même si Fawzi Dimassi déclarait que ses joueurs n'étaient pas du genre à renoncer aussi facilement. Après une vingtaine de minutes, le rusé Thomas Bally interceptait un ballon anodin au milieu du terrain et il filait au but pour ouvrir le score devant un public médusé. Ensuite, les Hérissons faisaient le dos rond et ils atteignaient la pause avec ce petit avantage en poche, avantage qu'ils conservaient jusqu'à l'heure de jeu. La suite allait être moins souriante : poussés par des supporters enthousiastes, les joueurs locaux renversaient la vapeur et inscrivaient trois but en un quart d'heure. Une action sur l'aile droite permettait à Charles Lantz de réduiré l'écart, mais le dernier mot revenait à l'équipe locale qui consolidait son avance dans les dernières minutes. Finalement battus 2 - 5 après avoir lutté avec vaillance, les Hérissons peuvent au moins se dire que cette fois, ils ont pu déployer leur jeu et qu'il y aurait sûrement des joueurs meilleurs. Mais on a beau dire, la division supérieure, on ne voyait pas ça comme ça !
Une fois engagés sur la voie qui mène au titre, les Hérissons n'avaient plus qu'à se rouler en boule et foncer tête baissée vers la ligne d'arrivée. Toujours aussi prudent et respectueux de l'adversaire, le coach Fawzi Dimassi leur recommandait néanmoins de ne pas négliger les derniers matches et nos amis ont bien suivi la consigne, en particulier lors du déplacement sur le terrain du RC Candyfoot pour le compte de l'avant dernière journée. Rapidement mis sur les bons rails par un Franck Hérisson déchaîné et auteur d'un triplé en première période, les Hérissons dominaient la rencontre de la tête et des épaules face à un adversaire qui n'avait plus rien à craindre ni à espérer mais qui a sportivement joué le jeu. Après le repos, les assauts
sur le but de l'équipe locale continuaient de plus belle, sous le regard attentif du responsable de l'équipement du club Hubert Foucault(notre photo) qui fut, on s'en souvient, un vaillant défenseur à son époque. Le jeune attaquant Yves Le Hegarat ajoutait un doublé à son palmarès et c'est Stéphane Poirot qui concluait le festival offensif en toute fin de rencontre avant que les joueurs du RC Candyfoot ne sauvent l'honneur dans le temps additionnel. Acquise avec beaucoup de sérieux, cette victoire 6 - 1 était ternie par la sortie sur blessure de Patrice Séchet et après la rencontre, le médecin du club Sébastien Molitor précisait que le sympathique ailier aurait besoin de trois semaines de convalescence avant de reprendre l'entrainement. On ignorait alors que cette blessure allait être lourde de conséquences, mais avant ça il fallait jouer le dernier match à domicile contre Saint-Romans pour assurer le titre une bonne fois pour toutes. La tâche allait être nettement plus facile car l'équipe adverse, abandonnée par son manager, ne parvenait pas à aligner un nombre suffisant de joueurs et c'est une victoire 5 - 0 par forfait qui concluait la saison de nos amis. On apprenait dans la soirée que cette conclusion n'était que provisoire car les Hérissons allaient devoir confirmer leur titre par un match de barrages avant de pouvoir prétendre à une place en division supérieure. Tout allait donc se jouer sur une rencontre....
À l'approche de la fin de la saison, les Hérissons semblaient avoir trouvé leur rythme de croisière et les supporters devenaient de plus en plus optimistes pour le titre, malgré les déclarations de Fawzi Dimassi dans la presse locale. Manière de prouver que le coach ne se trompait pas, le déplacement chez le solide AS Angelu allait se révéler plus compliqué que prévu : au bout d'un quart d'heure, le jeune attaquant Yves Le Hegarat sortait sur blessure, ce qui permettait à l'expérimenté Samir Ben Slimene de briller une nouvelle fois sous le maillot de son club de toujours. Son sens du placement aidait les Hérissons à résister aux contres fulgurants lancés par les joueurs locaux et on approchait de la pause quand Patrice Séchet décida de contourner le dispositif défensif local et d'y aller seul : survolté, le jeune ailier ouvrait le score dans un silence de cathédrale. Le silence se fit encore plus pesant quand Florian Parisseaux doubla le score un peu avant l'heure de jeu et le sympathique défenseur comprit alors qu'il venait de donner un avantage décisif à son équipe. Malgré la tenacité des joueurs adverses, les Hérissons s'imposaient 2 - 0 en ayant le sentiment d'avoir échappé de justesse à un redoutable piège. Le samedi suivant, le match avait un parfum de revanche car il s'agissait de recevoir le Hobbit FC qui, on s'en souvient, avait battu nos amis au match aller. Dans un Jardin des Hérissons rempli à ras bord, l'ambiance était joyeuse malgré la pluie battante et
même si le terrain ressemblait davantage à un champ de patates qu'à un terrain de football, ça n'empêchait pas les Hérissons de prendre d'assaut le but adverse (notre photo) dès le coup d'envoi. C'est donc logiquement qu'on voyait Patrice Séchet ouvrir rapidement le score, puis c'est Jérémie Paillart qui doublait la mise de la tête un peu avant le repos. Ensuite, les vaillants Hobbits parvenaient à équilibrer le jeu, mais le dernier quart d'heure allait leur être fatal : Jérémie Morel imitait son coéquipier en marquant lui aussi de la tête, puis Charles Lantz marquait à son tour malgré une bonne sortie du gardien adverse et, en toute fin de match, c'est Yves Le Hegarat qui signait son retour de blessure en clôturant la marque au terme d'un exploit individuel. Victorieux 5 - 0 au terme d'un match disputé dans un très bon esprit, les Hérissons prenaient une solide option sur le titre en venant à bout de leur principal concurrent, mais Fawzi Dimassi ne manquait pas de rappeler que tant que la saison n'est pas terminée, rien n'est définitivement joué !