Les Hérissons ne baissent jamais la tête.... ....sinon ils roulent !  
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Espérance de vie

Les quatre premières semaines de la vie d'un hérisson sont hélas bien souvent les dernières. En effet 20 % des jeunes environ disparaissent avant d'avoir quitté le nid. Après un an, il ne subsiste que 30 % de la portée. S'ils passent ce cap, les jeunes ont de bonnes chances de survie jusqu'à 4 ou 5 ans. Cette survie dépend de la quantité de nourriture qu'ils vont pouvoir trouver. Environ quatre individus sur mille atteignent l'âge de 10 ans, mais il est rarissime qu'un hérisson vive plus longtemps.


Les causes de mortalité

Les intoxications chimiques et le trafic routier sont les principales causes de mortalité chez les hérissons. Cependant, il existe d'autres facteurs de disparition de ce mammifère. Une étude faite en Suisse Romande a permis de mieux connaître les causes de mortalité dans les populations de hérissons du canton d'Yverdon.


Les intoxications chimiques (26 % des cas)

Les intoxications chimiques par herbicides et pesticides sont la principale cause de mort chez les hérissons de Suisse Romande. La mortalité causée par l'empoisonnement avec les granulés anti-limaces peut également être un facteur de mortalité car l'innocuité de ces produits chimiques n'est pas démontrée.


Les morts sur la route (24 % des cas)

La deuxième cause de mortalité est le trafic routier. Différentes raisons amènent les hérissons sur les routes. Ils les traversent lors de leurs déplacements migratoires ou sociaux. Occasionnellement, les hérissons s'aventurent également sur la route pour y chercher de la nourriture. En effet, il peut y rechercher des vers de terre qui apparaissent souvent en grand nombre après les pluies orageuses d'été. De plus, les hérissons sont aussi attirés par les cadavres d'animaux écrasés.

Ce qui le sauve dans son territoire peut lui être fatal lorsqu'il est sur la chaussée. Depuis des millénaires, la réaction innée du hérisson est de se mettre en boule devant le danger. Ce comportement a permis la survie de l'espèce face à ses prédateurs habituels. Par contre, la rapide augmentation du trafic automobile ne lui a laissé aucune possibilité d'adaptation. Au lieu de fuir lorsqu'il entend un véhicule, il s'immobilise et se met en boule jusqu'à la disparition de la menace au lieu de retourner à couvert sur les bas côtés. Ses chances de survie dépendent alors uniquement du comportement du conducteur qui peut l'éviter si celui-ci ne roule pas trop vite ou s'il parvient à le voir. Roulant à une vitesse inférieure à 80 km/h, un conducteur attentif peut toujours éviter l'animal pour autant qu'il n'y ait pas de véhicule survenant en face au même instant. En effet, dans ces moments-là, l'attention du conducteur est retenue par le véhicule arrivant en face et l'éblouissement des phares gêne considérablement la possibilité d'apercevoir le hérisson sur la chaussée. Cependant c'est la vitesse excessive qui est la cause principale d'écrasement des petits animaux sur la route. Ce nouveau danger conduira peut-être le hérisson à sa perte car le parc automobile et le réseau routier ne cessent hélas d'augmenter. Si beaucoup d'animaux sont victimes d'une collision mortelle avec un véhicule, le hérisson est certainement l'espèce qui supporte les plus lourdes pertes. Sa disparition des zones à forte densité de circulation paraît donc inévitable si rien n'est fait pour séparer le trafic automobile des déplacements des animaux. Les morts des hérissons sur les routes représentent environ 25 % de la totalité.


Le parasitisme (18 % des cas)

Le parasitisme touche surtout les jeunes individus. Bien qu'il s'agisse d'une cause naturelle de mortalité, cette cause est aggravée en zone urbaine par la surpopulation et par la pollution du milieu.


La mort par épuisement (13 % des cas)

La mort par épuisement concerne souvent des jeunes hérissons dont la mère a disparu. Ils sont incapables de se nourrir et meurent de faim. Des adultes pris au piège dans des fosses ou des caniveaux périssent aussi d'inanition. Il en est de même pour les hérissons pris dans des filets de protection pour les cultures. Dans les régions viticoles, par exemple, les hérissons périssent par dizaines chaque automne.


La prédation (9 % des cas)

Parmi les animaux sauvages, seuls les renards et les blaireaux peuvent être de sérieux prédateurs des hérissons. Cependant, depuis l'apparition de la rage, les populations de ces deux carnassiers ont considérablement diminué, et ces prédateurs ne représentent plus par conséquent un facteur de mortalité important. En général, le hérisson manque là où il y a des blaireaux. La martre, l'aigle royal et le hibou grand-duc peuvent être aussi des prédateurs, mais les restes de hérisson retrouvés dans l'estomac ou les pelotes de réjection de ces animaux correspondent sans doute pour partie à des hérissons déjà morts mangés sur les routes. En zone urbaine, certains chiens attaquent les hérissons. Les chats et les fouines peuvent également détruire une nichée.


Autres causes (10 % des cas)

Les 10 % des cas restant regroupent les animaux morts par diverses maladies, des accidents tels que la noyade ou des blessures, ainsi que la vieillesse. Cette dernière possibilité semble être hélas bien rare.


Les causes indirectes

Disparition du bocage, disparition des petits bois, cloisonnement trop parfait de nos jardins, séparation des jeunes et des adultes (mort des adultes, "enlèvement" etc....) ingestion d'insectes déjà contaminés par des pesticides....


Des raisons d'espérer

Fort heureusement, de nombreuses associations (aussi bien locales que régionales ou même internationales) aident les hérissons en recueillant les orphelins et en leur fournissant le gîte et le couvert jusqu'à l'age adulte. Des gens sympathiques sauvent ainsi la vie à de nombreux hérissons, la plupart du temps de façon bénévole ou grace à des dons. C'est ainsi qu'on a appris, entre autres, que la nourriture en boite pour chiens et chats était très appréciée des hérissons, comme vous le prouve le petit gourmand ci-dessous :



Plusieurs associations ont un site internet, ce qui permet de découvrir leur action et aussi de faire la connaissance de leurs petits protégés. Les âmes généreuses peuvent même contribuer au sauvetage des hérissons en aidant ces associations. En voici quelques-unes, et il en existe certainement beaucoup d'autres, ce qui prouve bien que la protection des animaux et de la nature mobilise beaucoup de gens. Et c'est tant mieux !



Association Le Chêne consacrée à la sauvegarde de la nature, cette association recueille des hérissons orphelins et beaucoup d'autres animaux.



Sanctuaire des Hérissons une autre association (située au sud d'Amiens) qui elle aussi recueille et soigne les animaux orphelins.



La Hulotte le journal le plus lu dans les terriers : un magazine très sympa consacré à la découverte de la nature et à sa protection.



La Salamandre ce journal des jeunes qui veulent découvrir la nature existe aussi en version spéciale pour les enfants La Petite Salamandre



France Nature Environnement une association sympa de protection de la nature et de l'environnement dont l'emblême est un hérisson !


Inutile de préciser que la visite de ces différents sites est très intéressante et donc fortement recommandée : on y trouve énormément de choses sur nos amis les hérissons et vous saurez ainsi ce qu'il faut faire (et ce qu'il ne faut pas faire) pour les aider.

Voilà, j'espère que ces pages vous ont intéressé et je vous remercie de votre visite